Lundi 11 avril 2016, matinée grise et pluvieuse difficile à supporter pour un retour en province après avoir vécu des années merveilleuses… en une seule journée ! Un peu plus d’un an après la première édition, l’événement s’inscrivait cette fois dans le cadre du Festival des Mondes de l’Imaginaire qui connaissait pareillement sa deuxième occurrence. Avant toute chose, néanmoins, quelques petites précisions me semblent de rigueur : En ce qui concerne le contenu, j'ai préféré ne pas trop m'étendre sur la teneur des différentes conférences. D'une part - ce compte-rendu arrivant relativement tardivement - d'autres se sont chargés de les détailler avant moi et d'une bien meilleure façon que je ne l'aurais fait. D'autre part, les vidéos présentées ci-dessous me semblent largement plus explicites que tout le commentaire que j'aurais pu développer. En ce qui concerne justement les vidéos, précisons que, venant d'assez loin, je n'ai pas pu me munir de mon pied et toutes ont été tournées caméra au poing, ce qui explique des bougés intempestifs (notamment pendant les questions que j'ai posées à nos invités) et le fait que je n'ai pas pu me reculer de la caméra pendant certains commentaires qui m'ont échappé, ou certaines crises de toux. En ce qui concerne les photos que j'ai prises des originaux de Jean-Michel Nicollet reproduites sur la droite du présent article, je n'ai pas eu/pris le temps de soigner les prises de vues et d'étalonner au mieux l'appareil. Du coup, le traitement des photos s'est fait plus au ressenti qu'à la réalité de ce qui était présenté. Si les photos ne sont pas fidèles à la réalité visuelle de leur modèle, j'ai travaillé en essayant d'être le plus fidèle possible à la richesse du travail de l'artiste. Qu'il ne me tienne pas rigueur de cette petite trahison... ![]() ![]() ![]() En très résumé, le beffroi de Montrouge offre un cadre magnifique pour ce week-end qui proposait vraiment des choses très intéressantes et qui était très bien encadré. On aura pu noter que la manifestation a, pour cette seconde édition, encore un peu de mal à se déployer pleinement et souffre encore de quelques imperfections suffisamment discrètes pour ne pas entamer le plaisir du visiteur. Il ne fait aucun doute que l'enthousiasme, la compétence et la sympathie de l'équipe derrière l'organisation lui permettront de rapidement atteindre son rythme de croisière pour faire de l'événement un incontournable. Par ailleurs, il est toujours intéressant d'assister à la jeunesse de ce type d'événements, avant qu'ils ne prennent une ampleur parfois trop industrielle... Dans le registre de ce que proposait le festival - de ce que j'ai pu en voir trop rapidement - une très grosse partie de l'espace était occupée par l'exposition des figurines et par les stands consacrés à cette passion - notons qu'on y trouvait autant de l'historique pur et dur que du "fantasy" - avec quelques magnifiques pièces présentées.
Deuxième surprise de la journée, à la buvette installée dans la même salle, les fans pouvaient acquérir quelques unes des cent cinquante bouteilles de la bière spéciale Howard spécialement brassée pour l’occasion.
Et à ce même étage se trouvait la salle qui nous avait été octroyée pour la journée afin de mener les trois conférences prévues, sur le thème de l’histoire éditoriale de Howard en France, des années 60 à 90. À 14h30, démarrait donc officiellement la Journée Howard, en même temps que la première conférence sur la « préhistoire » de l’édition howardienne et lovecraftienne – les deux Maîtres étant alors indissociables – grâce à quelques pionniers tels que Jacques Bergier et Jacques Papy. Et pendant ce temps, Pallantides faisait ses démos de jeu de plateau… Cette première conférence terminée – avec un peu de retard – nous avons eu droit à quelques minutes de pause durant lesquelles les fans ont pu discuter avec Patrice Louinet et François Truchaud qui se sont l'un et l'autre volontiers livrés à une petite séance de dédicaces.
Déjà en retard sur le planning prévu, il a donc fallu écourter ce moment de convivialité et enchaîner sur une deuxième conférence ayant pour thème la bande dessinée. Au départ était prévue l’intervention de Jean-Pierre Dionnet, éminent spécialiste de la question s’il en est, qui n’a malheureusement pas pu nous rejoindre pour des problèmes de santé. C’est donc Patrice Louinet et François Truchaud qui se sont exprimés, le second ayant notamment participé aux numéros de l’Echos des Savanes Special USA consacrés entièrement ou partiellement à Howard. Et pendant ce temps, Pallantides faisait des démos du jeu de plateau… Après quelques minutes de pause venait enfin la conférence que tous attendaient, portant sur les années NéO. Celle-ci vit François Truchaud rejoint par notre second invité d’honneur : Jean-Michel Nicollet. Et pendant ce temps, Pallantides faisait des démos du jeu de plateau… Enfin, la journée s’est achevée avec une dernière discussion plus courte et informelle en forme d’hommage final à François Truchaud, durant laquelle ce dernier nous a un (tout) petit peu plus parlé de lui et de sa vie après la fermeture et la fin de l'aventure NéO. Et pendant ce temps, Pallantides faisait des démos du jeu de plateau… C'est donc à un peu après 18h00, en ayant débordé sur le temps qui nous était imparti - et si ça n'avait tenu qu'à nous, nous aurions pu déborder largement plus ! - que nous avons dû conclure cette journée en ayant pour la plupart d'entre nous fait un petit voyage ému dans le temps, grâce à ces conférences et aux interventions de nos invités et des participants de la journée.
Celui-ci a démarré par quelques rafraîchissements au bar à côté du centre culturel où s’était déroulé le festival avec Pallantides qui avait enfin terminé ses démos, la délicieuse et très enthousiaste Poulpy, bien entendu nos deux invités, et quelques irréductibles au nombre desquels El Malik, Fabrice Tortey (souvenez-vous : Echos de Cimmérie !), le très cultivé et passionnant Jean-Luc Rivera (le Festival de Sèvres !) et Hyarion.
Enfin, après avoir confié François Truchaud aux bons soins d’un taxi, les six derniers héroïques participants sont aller boire un dernier verre de retour dans le bar précédent, ce qui concluait une journée définitivement magique.
Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine, même lieu et approximativement même date… | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Blues River Blues, publié dans Steve Costigan le Champion (NéO n°187) en mars 1987 ne fut publié aux États-Unis, par la REH Foundation qu’en 2007 dans le recueil The Last of the Trunk
Réponse postée le jeu. 28 avril 2016 à 00H45 #3738 | |
MakREH
Rédacteur
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Merci pour cet article qui permet d'immortaliser la journée ! El Malik le jour :-) |
« You are at the center of the universe as you are always. Time, place and space are illusions, having no existence save in the mind of man which must set limits and bounds in order to understand. » Robert E. Howard |
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Réponse postée le jeu. 28 avril 2016 à 01H04 #3739 | |
Hyarion
Membre
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Merci pour ce compte-rendu, Argentium. Amicalement, Hyarion. |
“Civilized men are more discourteous than savages because they know they can be impolite without having their skulls split, as a general thing.” — The Tower of the Elephant, 1933 |
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Réponse postée le jeu. 28 avril 2016 à 08H45 #3741 | |
Pallantides
Administrateur
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Et pendant ce temps là , Pallantides faisait des démos du jeu de plateau...
Merci pour ce CR Argie' et pour les videos. Je constate que tu t'es souvenu que j'avais lourdement insisté ;-) |
"À douze ans, grogna FitzGeoffrey, j'étais livré à moi-même, [...]. J'étais vêtu de peaux de loup, pesais non loin de quatre-vingt-dix kilos et j'avais déjà tué trois hommes". - Robert E. Howard, Les Faucons d'Outremer, 1931 |
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Réponse postée le jeu. 28 avril 2016 à 23H36 #3750 | |
Argentium Thri'ile
Webmaster
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Oui, Pal', tu as lourdement insisté, mais c'était la moindre des choses que je tienne ma promesse. Puisque tu en parles, un compte-rendu de ta journée de démo serait sympa' ! |
Réponse postée le lun. 02 mai 2016 à 22H48 (Editée par Pallantides le lun. 02 mai 2016 à HH02) #3758 | |
Pallantides
Administrateur
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Va pour un petit CR alors... J'étais armé d'une boite fournie par Monolith dont on peut voir des photos dans ton article. Tout le matériel était encore à l'état prototypal, sauf les figurines qui sont déjà des tirages plastiques comme ceux qui figureront dans les boites destinées aux investisseurs de la campagne Kickstarter et au commerce. Les joueurs ont ainsi pu tester les règles du jeu définitives avec le premier scénario qui figurera dans la boite finale et qui s'intitule "Dans les Griffes des Pictes". Ce scénario, réalisé pour 4 ou 5 joueurs, voit Conan aidé de Shevatas et Hadrathus (avec Bêlit en version 5 joueurs), affronter les Pictes afin de libérer la fille du gouverneur de Velitrium, que le sinistre chaman Zogar Sag a décidé de sacrifier à Jhebbal Sag par l'intermédiaire d'un serpent géant. Ils doivent également ramener la tête de Zogar Sag au commandant de Fort Tuscelan. Le scénario se déroule sur la carte dite du "village picte" ou du "village tribal" et chaque joueur du camp des "héros" (Conan, Shevatas et Hadrathus) incarne un personnage avec sa figurine dédiée. Le quatrième joueur, lui, est aux commandes de tous les ennemis de Conan. Dans ce scénario il commence la partie avec Zogar Sag, le serpent géant, 12 chasseurs pictes, 3 guerriers pictes et 5 hyènes géantes. Je ne vais pas vous refaire l'article sur les qualités de ce jeu que, personnellement, je trouve vraiment excellent, mais plutôt parler des gens que j'ai rencontrés. J'ai pu faire jouer au moins un Howardien de ce site : John Doe, ainsi que des gens qui ont pledgé le KS, mais n'avaient pas encore eu l'occasion de tester le jeu. J'ai eu quelques joueurs qui ont raté le KS, mais voulaient tester la bête avant la sortie boutiques ; et j'ai également eu un mec qui ne connaissait pas du tout le projet, mais s'est arrêté net devant la table et a ensuite joué. La conclusion est simple et limpide, tous ont aimé ! En cela, rien de bien différent que l'immense majorité des retours faits à Monolith depuis que le jeu est testé sur les salons ludiques, par le biais de PNP (print'n'play) mis à disposition, ou lorsque que Monolith réalise des séances de tests ouvertes au public. Je vais me répéter, mais ce n'est pas grave, car Fred Henry a mis au point un excellent système de jeu très fun, très immersif et très efficace. Les règles sont étonnamment simples pour un jeu finalement très tactique. Et l'échelle choisie colle vraiment bien à l'esprit des récits de REH, de l'affrontement bien violent et épique lors d'empoignades façon escarmouche (ce n'est pas un jeu pour simuler des batailles, mais bien du combat homme à homme). Bref, en 1 mot comme en 100 et pour le joueur fan de REH que je suis : "Pallantides approved" |
"À douze ans, grogna FitzGeoffrey, j'étais livré à moi-même, [...]. J'étais vêtu de peaux de loup, pesais non loin de quatre-vingt-dix kilos et j'avais déjà tué trois hommes". - Robert E. Howard, Les Faucons d'Outremer, 1931 |
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